texte et mise en scène Julie Timmerman
avec Anne
Cantineau / Marie Dompnier / Anne Cressent (en alternance), Mathieu Desfemmes, Julie Timmerman et Jean-Baptiste
Verquin
dramaturgie Pauline
Thimonnier
scénographie Charlotte Villermet
lumière Philippe Sazerat
costumes Dominique Rocher
musique Vincent Artaud
scénographie Charlotte Villermet
lumière Philippe Sazerat
costumes Dominique Rocher
musique Vincent Artaud
son Michel Head
assistante à la mise en scène Claire Chaineaux
stagiaire Christine Nogueira
production/diffusion Anne-Charlotte Lesquibe
attachée de presse Nicole Czarniak
assistante à la mise en scène Claire Chaineaux
stagiaire Christine Nogueira
production/diffusion Anne-Charlotte Lesquibe
attachée de presse Nicole Czarniak
durée 1h25
Soutiens
Production Idiomécanic Théâtre.
Avec le soutien du Théâtre des Quartiers d'Ivry -
Centre Dramatique National du Val-de-Marne, des Théâtrales Charles Dullin
édition 2016, et du Théâtre d'Ivry Antoine Vitez.
Coproduction Ville d'Orly - Centre culturel Aragon
Triolet, Fontenay en Scènes / Fontenay sous Bois, Théâtre des 2 Rives de
Charenton-le-Pont.
Avec le soutien de la Drac d'Ile-de-France - Ministère
de la Culture et de la Communication, de l'ADAMI, du Conseil départemental du
Val-de-Marne dans le cadre de l’aide à la création, de la Ville de Paris et de
la SPEDIDAM.
Coréalisation Théâtre de l’Opprimé et Gare au
Théâtre.
Résidence de création à Lilas en Scène.
Lecture dans le cadre de la Piste d’envol au Théâtre
du Rond-Point. Avec le soutien du Théâtre 95 et de la Maison des Métallos.
Texte accompagné par le collectif A Mots Découverts - sélection 2016. Projet
retenu pour les plateaux Premières Lignes-L’échangeur artistique (L’Atelier à
spectacle - Vernouillet 28), Attention Travaux (Essonne), et dans la dernière
sélection de la FATP 2014 et 2015.
Décor réalisé par les élèves de DTMS – option
Construction-Machiniste – du Lycée Léonard de Vinci, en partenariat avec le
Théâtre d’Ivry-Antoine Vitez.
L’Adami, société des artistes-interprètes, gère et
développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste
rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par ses aides
financières aux projets artistiques.
Tournée 2016-2017:
Centre culturel d'Orly, CDN du Val-de-Marne, Gare au
Théâtre, Théâtre de l'Opprimé, TAP de Poitiers (ATP), Carré Sam de
Boulogne-sur-Mer, Théâtre des 2 Rives de Charenton-le-Pont, Centre culturel
Baschet de St-Michel-sur-Orge, Chapeau d'Ebène (Festival d'Avignon)
Tournée 2017-2018:
Uzès (ATP), Grau-du-Roi (ATP),
Villefranche-de-Rouergue (ATP), Barcelone (Festival OUI), Fontenay en Scènes,
St-Gratien, Etampes, Noisy-le-Sec, Orléans (ATP), Lamballe, Nogent-sur-Oise,
Cachan, Théâtre de la Reine Blanche, Coye-la-Forêt
Tournée 2018-2019 :
CDN de Montluçon, Jurançon, Rueil-Malmaison, Épinal
(ATP), Les Ulis, Villeneuve-Saint-Georges, CDN de Colmar, Scène conventionnée d’Homécourt, Claix, Le
Vésinet, Marly-le-Roi, Scène conventionnée de Brétigny-sur-Orge, Melun,
Boulogne, Orvault, Istres, Saint-Genis-Pouilly, Clamart, Collégien
La pièce :
«La propagande est à la démocratie ce que la violence
est aux régimes totalitaires.» Noam Chomsky.
Edward Bernays, neveu de Freud, invente dans les années 20 à New York des méthodes de manipulation des masses sans précédent. Au nom de la Démocratie US, il met au point la fabrication du consentement et vend indifféremment savons, Présidents, cigarettes et coups d’État. En réalité, Eddie ne VEND pas : il fait en sorte que les gens ACHÈTENT. Il a compris très tôt ce qui fait courir les Hommes, les pulsions profondes qui sont les vrais moteurs de leurs actions. Il sait où appuyer, quels leviers actionner, quelles cloches faire sonner... et le citoyen devient un consommateur docile qui achète, vote, part à la guerre - librement, croit-il. Goebbels lui-même s’inspire de ses méthodes... Quand Eddie meurt paisiblement en 1995 à l’âge de 103 ans, son Système a transformé le monde. Un Démocrate est une traversée épique à l’humour impitoyable de la vie et de l’œuvre d’un des hommes les plus influents du XXe siècle. Que reste-t-il de la Démocratie à l’ère du Big Data et de l’hyper-communication ?
Edward Bernays, neveu de Freud, invente dans les années 20 à New York des méthodes de manipulation des masses sans précédent. Au nom de la Démocratie US, il met au point la fabrication du consentement et vend indifféremment savons, Présidents, cigarettes et coups d’État. En réalité, Eddie ne VEND pas : il fait en sorte que les gens ACHÈTENT. Il a compris très tôt ce qui fait courir les Hommes, les pulsions profondes qui sont les vrais moteurs de leurs actions. Il sait où appuyer, quels leviers actionner, quelles cloches faire sonner... et le citoyen devient un consommateur docile qui achète, vote, part à la guerre - librement, croit-il. Goebbels lui-même s’inspire de ses méthodes... Quand Eddie meurt paisiblement en 1995 à l’âge de 103 ans, son Système a transformé le monde. Un Démocrate est une traversée épique à l’humour impitoyable de la vie et de l’œuvre d’un des hommes les plus influents du XXe siècle. Que reste-t-il de la Démocratie à l’ère du Big Data et de l’hyper-communication ?
Notes de mise en scène :
Comment faire récit au théâtre et créer des images,
quand on veut dénoncer la propagande et la fabrique du consentement, qui
fonctionnent précisément par récit et par images ? La structure brechtienne d’Un
Démocrate répond à cette problématique, passant du mode épique à la comédie de
la com’, du cabaret à la tragédie de la résistible ascension d’Edward Bernays,
de la sortie de jeu à des séquences où des conseillers en com’, tels des
apprentis-laborantins, regardent un homme se débattre dans la maison créée pour
lui - métaphore du Système. Ce mélange des genres instruit et divertit, garde
le spectateur en alerte. Nous jouons avec les procédés théâtraux, les dénonçons
aussitôt utilisés, créons une illusion pour la déconstruire ensuite en
connivence avec le public. Nous faisons de même avec les images de l’inconscient
collectif : la photo des ouvriers qui déjeunent suspendus en haut du
Rockefeller Center, la référence aux films noirs américains... En faisant
circuler la parole, quatre acteurs s’emparent d’une vingtaine de personnages
grâce à un simple changement d’accessoire ou d’accent, et jouent tour à tour
Bernays, comme pour montrer que la propagande passe par toutes les bouches...
Notre machine à jeu : un grand praticable - tantôt table de conférence, tantôt
avenue de New York, tribune, cercueil, bureau ou podium... mais aussi machine
de guerre qui marche, imperturbable, vers le spectateur. Les costumes sont
contemporains : c’est d’aujourd’hui que nous parlons. Tout est très précis et
dessiné, presque chorégraphié par la direction d’acteur, la musique, le son,
les lumières à la Lynch ou à la Hopper. Le mur du fond, imposant, immuable, s’emplit
peu à peu d’images des campagnes de Bernays : son tableau de chasse. Mais dans
un souffle puissant, il s'abat finalement vers le public sous les coups de
hache des contestataires. Véritable appel à un ailleurs possible, celui de
l'espace libre du Théâtre et de notre imaginaire, ou bien contamination
possible par dissémination ?
Remerciements
Nous remercions Baptiste de la Gorce, Romain Charlot, Antonin Hofer, Caroline Arrouaz, Laetitia Cazaux, Claudia Morin, Dominique Mazéas, Chloé Santamaria et Pierre-Félix Gravière, ainsi que Catharina Laban, Éric Birlouez, Sarah Darmon, Éliane Lestrade, Marie Loones, Alain Constantinidis, Catherine Nicolai, Michaël Bideault, Alice Delarbre, Madeleine Serres, Hélène Lépine, Renaud Anger, Patricia Touati, Marc Brunet, Jacky Bornet, Christine Beauvallet, Ada Du Pasquier-Fediaevsky, Christine Guênon, Jean Lesquibe, Monique Ducros, Gilles Creyssac, Martin de la Gorce, Michèle Molfessis, Arouna Lipschitz, Catherine Goupillon, Marc Moreigne, Françoise Nicol, Anne Céron, Serge Laurent, Colette Rigaux, Jean-Claude Genêt, Claire Mathaut, Roland Baduel, Martine Aubac, Nathalie Rocher, Arnaud Treilhou, Dominique Hamot, Nathalie Rouault, Jean Lozano, Carole Schaal, Jean Fretin, Chantal Girard-Kapusta, Danièle Blum, Lise Brisson, Andrée Muracciole, Iléana Braga Cohen, Caroline François, Pauline Gaberel, Orit Mizrahi, Béatrice Guerrier, Christian Pageault, Laurent James, Marie-Pierre Vidal-Catala, Sophie Degouys, David Lelièvre, Amélie de Broissia, Corinne Rybakowski, Antoine Ripaud, Mathilde Marx, Grégoire Spillmann, Nathalie Paisley, Clothilde et Nicolas Brunet, Louis Arène, Mathilde Cohen, Mélanie Balny, Bernard Gabay, Vincent Beauvallet, Nadine Berland, Frédéric Pellegeay, Laurent Canches, Thierry Folliard, Michel Delarbre, Martine Schauvliège, Anne-Sophie Lerouge, Claire Hofer, Maria Cristina Mastrangeli, Emilie Noirot, Amar Sebaa, Véronique Lamy, Xavier de Guillebon, Claudine Lenormand, Emilie Ternon, Catherine Pequart, Carla Gaultier, Aurélie Treilhou, Nicolas Taffin, Dominique Rocher, Isabelle Dechâtre, Fabrice Cals, Juliette Allauzen, Serco Aghian, Pierre de la Gorce, Xavier Cazin, Yannick Poli, Catherine et Bernard Decraene, Cassandre Vittu De Kerraoul, Violette Perlado, Evelyne Degen, Gaël Chaillat, Katerina Zekopoulos, Maia Musumeci, Yvonne Schmitt, Clémence Solar, Muriel Pill, Emmanuel Becker, Olivier Fredj, Emmanuelle Derube, Alain Stévignon, Michel Ternier, Marion Guignot, Catherine Paradeise, Bernard Organini, Jean-Marc Mazéas, Didier Feltesse, Nicole Serre-Turlet, Annette Bloch-Jambet, Dominique de La Gorce, Josiane Jouët, Claire Hofer, Etty Buzyn, Yann Casazza, Michel et Claudie Picard, Dominique Burkhardt, Virginie Galtier, Marie Lévy-Charbit, Jean-Claude Timmerman, et tous les donateurs anonymes qui ont soutenu ce projet.
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